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Le Tchad :



 
Cliquer sur cette fleur pour voir l'Office du tourisme du Tchad :





 
 

Drapeau Tchadien




 




   








 
 
Le Tchad ou la République du Tchad (en forme longue) est un pays d'Afrique centrale sans accès à la mer, situé au sud de la Libye, à l'est du Niger et du Nigeria, au nord du Cameroun et de la République centrafricaine et à l'ouest du Soudan.


Sa capitale est N'Djamena.


Géographiquement et culturellement, le Tchad constitue un point de passage entre l'Afrique du Nord et l'Afrique noire.


Doté d'une superficie de 1 284 000 km², le Tchad est le cinquième pays le plus vaste d'Afrique.



 
Le Tchad se divise en trois grands ensembles géographiques : du nord au sud, on trouve successivement une région désertique, un espace semi-aride, puis la savane soudanaise.


Le lac Tchad, qui donne son nom au pays, est son principal plan d'eau ; le point culminant du pays est l'Emi Koussi, dans le massif du Tibesti.


 
Différents États et empires se sont succédé dans la partie centrale du pays depuis la fin du Ier millénaire av. J.-C., tentant de contrôler le commerce transsaharien.


De la fin du xixe siècle au début du xxe siècle, la France affirme progressivement sa souveraineté sur l'ensemble du territoire du Tchad actuel, qu'elle incorpore à l'Afrique équatoriale française en 1920.


Le pays obtient son indépendance en 1960, avec pour premier chef d'État François Tombalbaye ; il conserve néanmoins une relation privilégiée avec l'ancien colonisateur qui est depuis lors intervenu militairement à plusieurs reprises.


Le pays est le théâtre de troubles quasi-permanents, liés à des dissensions internes, et plus récemment à l'extension du conflit du Darfour.


Le Tchad est en 2010 le 2e État le plus défaillant au monde derrière la Somalie.



En 2003, le pays est devenu un pays exportateur de pétrole, alors que son économie reposait principalement sur la production de coton, d'arachide et de viande bovine ; cela a considérablement accru les ressources financières de l'État tchadien, dont le chef actuel est Idriss Déby.
 


 









Histoire du Tchad :


 
L'État du Tchad dans ses frontières actuelles est une création de la colonisation européenne.


Ses frontières résultent de négociations entre Français et Allemands dans les années 1880.



Mais l'espace tchadien possède une histoire riche et relativement bien connue.


Il est sans doute un des berceaux de l'Humanité (découverte récente de « Toumaï »).


Il a été le siège de trois grands royaumes sahéliens : le Kanem-Bornou, le Baguirmi et le Ouaddaï.


 
Considéré comme protectorat français à partir de 1900, le Tchad fut érigé en colonie en 1920 dans le cadre de l'AEF (Afrique équatoriale française).


Sous l'impulsion du gouverneur Félix Éboué, il fut la première colonie française à se rallier à la France libre en 1940.



 
Devenu république autonome en 1958, le Tchad accéda à l'indépendance le 11 août 1960 sous la présidence de François Tombalbaye.


Celui-ci dut bientôt faire face à la révolte des populations du Nord, en majorité musulmanes, ce qui l'amena à solliciter l'aide des troupes françaises en 1968.


Après l'assassinat de Tombalbaye en 1975, le pouvoir échut au général Félix Malloum, qui dut céder la place à Goukouni Oueddei à la suite de la première bataille de Ndjamena en 1979.



En 1980, la seconde bataille de Ndjamena permit à Goukouni Oueddei d'évincer son rival, Hissène Habré, avec l'aide décisive du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.


 
Après l'échec d'un projet de fusion entre le Tchad et la Jamahiriya arabe libyenne en 1981, les troupes libyennes se retirèrent dans le cadre d'un accord conclu avec le gouvernement français.


En 1982, Goukouni Oueddei fut renversé à son tour par Hissène Habré, et dut faire appel l'année suivante au support des forces françaises pour l'aider a contenir une nouvelle invasion libyenne (Opération Manta).



En 1987, une contre-offensive des forces tchadiennes contraignit finalement les troupes libyennes à évacuer le pays, à l'exception de la bande d'Aozou qui ne fut restituée au Tchad qu'en 1994.


 
En 1990, Hissène Habré fut renversé du pouvoir par Idriss Déby, qui est en place depuis lors.


Paradoxalement, ce dernier semble bénéficier aujourd'hui du soutien de la France et de la Libye, face aux divers mouvements de rébellion qui seraient plus ou moins encouragés par le Soudan voisin, en liaison avec le conflit du Darfour.


 
En 1999, le Tchad s'engage dans la Deuxième guerre du Congo, en soutenant le gouvernement de Kinshasa.

 
En février 2008, la rébellion tente de renverser le gouvernement d'Idriss Déby en pénétrant dans Ndjamena après une traversée du pays depuis le Soudan voisin.

 
En mai 2009, une autre offensive de la rébellion partant du Soudan a lieu.
 



 
 




Géographie :


 
 




 
Le Tchad est un pays vaste et de faible densité humaine.


Il connaît pourtant d'importants contrastes.


Le tiers nord du pays est occupé par le Sahara, et presque vide d'hommes.


Plus au sud se trouve le Sahel où les précipitations sont plus importantes, de 300 à 600 mm.


C'est dans le Sud de cette zone que se trouve la capitale Ndjamena ainsi que le lac Tchad.





 




 

Lac Tchad





Plus au sud encore, se trouve une zone de savane où les précipitations peuvent dépasser 900 mm.


C'est là, dans le sud-ouest qu'en moyenne les densités sont les plus élevées.


 
Le Nord et le Centre représentent les deux-tiers de la superficie du pays et comptent environ 30 % de la population totale.



Ces régions sont peuplées de populations négro-africaines et sahariennes disparates, mais toutes musulmanes, appartenant aux groupes linguistiques saharien, soudanais oriental et central
Par ailleurs, les Arabes (de souche, métissés et négro-africains arabisés), musulmans, occupent trois grandes zones de peuplement, au Nord (nord-ouest du Kanem), au Centre (Batha,Guéra,Chari-Baguirmi et nord du Ouaddaï) et au Sud-est (Salamat), représentant environ 14,5 % de la population tchadienne.


 
D'autre part, les Hadjaraïs (8,5 %), nom de désignation ethnique, communément attribué aux divers groupes ethniques (plus en référence à la région administrative qu'à leurs divergences culturelles ou religieuses) qui peuplent le centre et le centre-ouest du pays, groupes linguistiques afro-asiatique, tchadique, nilo-saharien, bongo baguirmi, sara baguirmi, baguirmi, soudanais oriental et central, sont majoritairement musulmans.



Néanmoins, il existe une minorité de chrétiens voire des animistes dans cette partie du territoire.



 
Enfin, le Sud-ouest, chrétien, musulman et très marginalement animiste, est composé de populations négro-africaines appartenant aux groupes linguistiques tchadien et soudanais central (Sara – 30 %, Ngambayes – 5,5 %, Toupouris, Kotokos, Baguirmis, Massas, et autres – 9,5 %).
 
 










Le lac Tchad :
 












 
Le lac Tchad est un grand lac peu profond d'Afrique dont les eaux sont douces, ce qui est rare pour un lac endoréique, c'est-à-dire dont les eaux ne rejoignent pas l'océan.


Son rôle économique est très important, car il doit fournir l'eau à plus de 20 millions de personnes des quatre pays limitrophes : le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Nigeria.


 
 
Le bassin hydrographique du lac est théoriquement de 2 380 000 km², couvrant 7,8 % du continent, mais le bassin actif n'est en fait que de 967 000 km².


Le principal apport, pour 90 %, vient du fleuve Chari et de son affluent Logone, tous deux issus des montagnes de la République centrafricaine.


Le Komadougou Yobé, issu du Nigeria, est affaibli par la présence de deux barrages qui ont fait chuter son débit de 7 km3 à 0,45 km3 par an.


Bien qu'il ne participe que pour 10 % aux eaux du lac, c'est la séparation provoquée en deux bassins, nord et sud, qui rendit précaire l'alimentation du nord.


La perte hydrique en aval des barrages a de plus été compensée par un captage accru des puits.



 
Jadis l'un des plus grands lacs du monde, le lac s'est réduit considérablement pendant les quatre dernières décennies.


Dans les années 1960, il couvrait un secteur de plus de 26 000 km².


En 2000, il était tombé à moins de 1 500 km².


Le déficit de pluviosité combiné à une plus grande utilisation des eaux du lac et des rivières pour l'irrigation – la population du bassin a doublé dans l'intervalle, et l'irrigation a quadruplé entre 1983 et 1994 – expliquent ce recul.


Sa faible profondeur, au maximum de 7 mètres, le rend fragile et très dépendant des fluctuations saisonnières.


La navigation y est désormais impossible.



 







 
Pétrole :

 
 
L'exploitation commerciale des gisements pétroliers de Doba, dans le sud du pays à partir des années 2000 a un impact profond sur la vie économique et politique tchadienne.


 
L'exploitation a commencé après l'achèvement en 2003 de l'oléoduc Tchad-Cameroun qui permet d'acheminer le pétrole dans le golfe de Guinée.


Les gisements sont exploités par un consortium associant ExxonMobil, Chevron, et Petronas.


L'oléoduc a été partiellement financé par la banque mondiale.


En échange du prêt, l'État tchadien touche des redevances et des dividendes, soient des recettes de 2 milliards de dollars/an sur 25 ans.


Le Tchad s'est engagé auprès de la Banque mondiale à dépenser 80 % des redevances et 85 % des dividendes à la lutte contre la pauvreté.


À la suite d'un différend entre la Banque et le gouvernement tchadien, un nouveau protocole d'accord a été signé en juin 2006, le gouvernement tchadien doit désormais consacrer 70 % de son budget total aux programmes prioritaires de réduction de la pauvreté10.
 







 
 
Agriculture :

 

Après le pétrole, la première ressource d'exportation du Tchad est le coton de la Cotontchad et le sucre de la CST, Compagnie sucrière du Tchad (anciennement SONASUT).
 

 








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