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Les différents arts funéraires du Peuple Malgache :

 



 

 

 

 


 

 

Un peuple, une Culture :

 






 

 

 

 










 

 

 







 

 

Arts funéraires :






 

Etant appelé à devenir Ancêtre ou « Razana » un jour, le malgache accordera la plus grande attention à sa demeure définitive auprès de laquelle sa maison « terrestre » ne sera jamais qu’un lieu de passage.






 

On ne s’étonnera pas que, dans certaines ethnies, il soit véritablement question d’Art Funéraire.

 








 

 

CHEZ LES BETSILEO :





Le long de certaines routes de la province de Fianarantsoa, on peut observer de très beaux tombeaux faits de pierres plates empilées, et surmontés de monolithes.





 

Autrefois la coutume était aussi d’ériger à proximité des poteaux de bois appelés « Teza ».






 

Ils ne devaient pas être entretenus, afin de retourner un jour à la poussière.






 

 

 

 



 




 

 

 

 





 



 

 

CHEZ LES ANTANOSY :





La tradition ici est d’élever des pierres  commémoratives.





 

Elles forment parfois des ensembles impressionnants comme au PK 32 entre Fort Dauphin et Sainte Luce, où se dressent plus de 100 stèles.

 

 




















 

 

 

 









 

CHEZ LES ANTANDROY :






Les tombes sont formées d’un amas de pierre appelé « Valavato » ou enclos de pierre, atteignant plus de 10 m de côté.






 

La surface ainsi délimitée est tapissée de bucranes et plantée de ces biens connus poteaux sculptés appelés « Aloalo ».




 

 

 

 








 

 

 

 


 














 


 







 

CHEZ LES MAHAFALY :






Les tombeaux Mahafaly ressemblent à ceux des Antandroy, avec des « Aloalo » figurant des scènes de la vie quotidienne, et disposés selon un ordre bien défini.





 

Une autre tendance choisit de remplacer les pierres par le mortier.





 

Les tombes sont alors de véritables mausolées peints de couleurs vives et agrémentés soit de portraits, soit de motifs géométriques.





 

Au milieu se détache généralement une maisonnette sacrée ornée de petits miroirs.

 






 

 

 

 

 







 

 

 

 






 

 

 

 

CHEZ LES SAKALAVA :






Dans l’arrière pays de Morondava, certains clans Sakalava Vezo ont volontiers recours à des sculptures d’oiseaux, de vases ou d’humains travaillées dans du faux-camphrier réputé imputrescible.






 

L’énigme des sculptures érotiques quant à lui reste entière : donner aux défunts un peu de bon temps, ou plus philosophiquement représenter la pérennité du flux vital.







 

 

 

 

 

 

  

 



 

 

Cérémonies ancestrales :

 



 

 

A la croisée du passé et du présent à l’image du respect toujours dû aux rois coutumiers, les cérémonies traditionnelles sont souvent l’occasion de rassemblements impressionnants et hauts en couleur.

 


 

 

 










 

LE MOUVEMENT « FIFOHAZANA » :






Le « Fifohazana » ou Réveil, dont les membres sont appelés « Mpiandry » ou Bergers est un courant fondamentaliste très particulier du christianisme malgache.





 

Il n’a pas été importé, mais est né de la perception que les fondateurs ont eux mêmes eut des Saintes Ecritures.






 

Les plus radicaux des Mpiandry sont reconnaissables à leur ample tenue blanche et leur chapeau  à large bord orné d’un ruban également blanc.





 

En ville, ils n’endossent cette tenue que pour le « Asa » ou Travail  consistant en séances de prières et d’impositions de mains.











 

Le Fifohazana possède 4 grands Centres de Formation et autant de courants :




- Farihimena,



- Manolotrony,



- Soatanana près de Fianarantsoa, et



- Ankaramalaza près de Manakara.






 

Leurs grands rassemblements, auxquels les visiteurs étrangers sont les bienvenus, sont impressionnants.

 



 

 

 

 









 

LE TSANGA-TSAINA :





Tous les 5 ans le pays des Antakarana au Nord ; célèbre la Cérémonie du Mât ou Tsangatsaina.




 

Le drapeau de la République côtoie alors sans problème celui à croissant et étoile rouge du souverain en uniforme napoléonien sur son palanquin.



 

 

Le choix du nouveau mât qui portera pendant 5 ans les couleurs et valeurs Antakarana est des plus méticuleux.



 

Précédée d’un pèlerinage aux Mitsio et dans les grottes nécropoles  de l’Ankarana, sa mise en terre est une des fêtes les plus courues par les chasseurs d’image.

 




 

 

 








 

LE FANOMPOAMBE :





Le Fanompoambe est la Cérémonie de Bain des Reliques Royales des Sakalava du Boina, dont celles du roi Andriamisara.





 

Ces ancêtres dont on a prélevé quelques dents et vertèbres sont considérés comme les intercesseurs entre Dieu et les hommes, et vénérés comme tels.



 

Une salve de fusils de chasse salue la sortie des reliques de leur sanctuaire pour être baignées dans le sang de taureaux spécialement choisis.



 

Elles ne regagneront leur place qu’après avoir fait 7 fois le tour du lieu sacré.



 

Les déplacements dans cette enceinte sont très réglementés, notamment pour ce qui est de la tenue vestimentaire et de la coiffure des femmes.



 

Même le premier pas doit impérativement être fait avec le pied droit !



 

Le Fanompoambe a lieu au sanctuaire de Miarinarivo -Tarakan Ambon, à Majunga.

 



 

 

 









 

LE FITAMPOHA :




Les Sakalava du Menabe ont pour leur part le célèbre Fitampoha.




 

Les reliques sont sorties de leur « zomba » à Belo sur Tsiribihina et acheminées jusqu’à Ampasy par des porteurs attitrés en pagne et bandeaux rouges.



 

Les festivités sont alors ouvertes avec danses, chants, lutte traditionnelle « Moraingy ».



 

Pendant une semaine les ancêtres sont à l’honneur dans un décor magnifié par la pleine lune et les couchers de soleil rouges.



 

Les reliques sont suspendues à des poteaux alignés sous une tente blanche appelée « rivotse ».



 

Pendant le Bain des Reliques il est interdit de se chausser et de traverser la rivière Tsiribihina.



 

Toute la cérémonie est régie par des « fomba » (coutumes) et un protocole bien rodé jusqu’au « Valabe » final décrit comme un grand moment de défoulement collectif.



 

Pour rejoindre Ampasy il y a l’hélico, la descente de la Tsiribihina, et la (longue) route Tana-Antsirabe-Miandrivazo-Malaimbandy -Morondava- embarcadère Sainte Mary.

 






 

 

 





 

Le Nouvel An malgache ou ALAHAMADIBE :





Il est régulièrement célébré par certains clans nobiliaires comme les Zanadranavalona en attendant de retrouver une place à la mesure de la culture qu’il véhicule.





 

L’Alahamadibe a ses rites basés sur les 3 règles du pardon, de la purification du corps et celle de l’esprit.



 

Il était autrefois couplé au « Fandroana » ou rite du Bain, symbolisant cette purification.



 

Les malgaches suivaient le calendrier lunaire introduit par les arabes.



 

Chants, « Kabary » ou discours, danses folkloriques, partage de la viande de zébu ; marquent la célébration.





 

 

 

 








 

LE SAMBATRA :





Tous les 7 ans, « l’année du Vendredi » dans le calendrier astrologique traditionnel ; les Antambahoaka se réunissent à Mananjary pour la circoncision collective du « Sambatra ».






 

Elle concerne tous les garçons nés durant les 7 années précédentes, et a lieu à une date décidée par les « ombiasy » (astrologues) en fonction de l’apparition de la lune descendante.



 

Des milliers de familles viennent alors de leurs campagnes pour 8 jours de réjouissances qui mettent Mananjary en effervescence.

 



 





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